Après SharePoint 2007, la version 2010 est-elle "full" compatible avec la norme ISO 15489 ? Dans une note postée dernièrement, Elon Aizenstros, directeur de Australia’s RecordPoint qui développe un progiciel de records management intégrant les outils Microsoft SharePoint (donc un point de vue nécessairement orienté mais particulièrement averti), est catégorique : la gestion des contenus présentent par rapport à la version précédente de l'outil, des avancées notables : identifiant unique d'un document, des informations de type web 2.0 (pages web, wikis, etc.) intégrables en tant que records, plan de classement paramétrable, paramétrage d'un cycle de vie personnalisé pour chaque contenu, ... Cependant certaines exigences incontournable ne sont pas encore couvertes. Manquent notamment pour être complets la gestion des autres supports comme le papier ou le film, la gestion des sorts finaux, le calendrier de conservation interactif et global et la gestion intégrée du système de records management. Encore quelques approfondissements à effectuer et aussi encore des opportunités pour les solutions spécialisées.
Découvrir ici une présentation de Adam Harmetz, ingénieur responsable du programme SharePoint (document and records management vision and features)
Groupe Serda avec son magazine Archimag (www.archimag.com) ses activités de conseil, de formation et d'étude de marché (www.serda.com)est engagé depuis 25 ans dans la valorisation des logiques d'organisation de la mémoire et du savoir. Ce blog animé par Pierre Fuzeau, co-fondateur du groupe, est consacré au triptique Mémoire & Savoir versus Connaissances dans le contexte du numérique. L'intention est de contribuer dans de larges champs de connaissances à Mémoire & Savoir.
mercredi 30 juin 2010
mardi 29 juin 2010
Partage des données publiques et création d'emploi
Le débat sur la réutilisation des données de l'état civil et relayé par Archimag démontre que la directive 2003/98/CE votée le 17 novembre 2003 concernant la réutilisation des informations du secteur public est toujours (et plus que jamais !) d'actualité. La transposition en droit français de cette directive, qui a modifié la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 sur l’accès aux documents administratifs (par l’ordonnance n°2005-650 du 06 juin 2005) inclut toutes les données publiques. La réutilisation des données publiques en France est donc un droit. Le sens premier de cette directive, qui est par ailleurs fidèlement suivi dans la plupart des pays européens, est la création de valeur ajoutée par des organisations privées, elles-même générant de l'activité, donc de l'emploi... cela permettant de soulager les économies nationales et indirectement les budgets publics durement atteints par la crise. Il ressort d'une étude de Serda Lab que la France a encore des progrès à faire pour s'intégrer dans cette démarche d'excellence et en même temps, sur ce sujet particulier de l'état civil, la vigilance reste de mise au regard des données personnelles car, comme interroge Archimag : les données de l'état civil sont-elles de même nature que d'autres données publiques?