mardi 6 décembre 2011

SEEMA (Europe du Sud dont la France, Europe de l’Est, Moyen-Orient et Afrique) de Google.

Petit film sans prétention mais passionnant avec cette plongée dans l'univers Google à deux pas du 24 rue de Milan de Serda : design des bureaux, salles de réunions, bibliothèques virtuelles, témoignages/présentations par des google men et des google women, bref, des vraies personnes, passionnées et captivantes.
A regarder en time code 4 minutes 30 secondes environ, l'armoire virtuelle de livres numérisés, chaque livre peut être téléchargé après la lecture du QR... de vraies idées pour nos bibliothèques (à noter que Philippe Colombet, responsable de Google Livres,  cite l'ouvrage de Nostradamus provenant du fonds de la bibliothèque de Lyon et numérisé par google -Archimag avait abondamment couvert le sujet à l'époque-). Bon voyage (les bureaux de Google sont situés dans l'ancien siège des chemins de fer d'orleans, d'où l'image et d'où le clin d'oeil du réseau physique/réseau virtuel ,-))

samedi 3 décembre 2011

SerdaLab.com : la plateforme de veille dédiée entièrement aux marchés du management de l'information


C'est nouveau, c'est beau, c'est intelligent, et c'est en plus vraiment très utile!
Serdalab vient de lancer sa nouvelle offre de plateforme de veille dédiée entièrement aux marchés du management de l'information : fils de veille et newsletter thématiques, chiffres clés, études de marché, conseils d'experts... toute la veille sur le management de l'information en un seul site!
Attention :  la totalité des contenus de serdalab.com (à l'exception des études de marché serdaLAB) sera en libre accès tout le mois de décembre 2011 sur simple inscription.

Pour en bénéficier, copiez le lien suivant sur votre barre de navigation et bonne visite !  http://www.serdalab.com/demande-de-compte-gratuit/

samedi 26 novembre 2011

La mémoire numérique des SDF



La fondation Abbé Pierre innove magistralement : "copiez vos documents et mettez-les à l'abri dans un coffre-fort personnel et confidentiel". Les SDF de Marseille peuvent désormais mettre en sûreté leur documentation administrative personnelle depuis cette semaine.

Une tablette reliée à un scanner permet à une personne SDF de numériser ses papiers pour les déposer ensuite sur le site http://www.base-fap.com/ ou la bagagerie électronique sécurisée ou encore de les enregistrer sur une clef USB à emporter avec soi. 

La fondation Abbé Pierre a co-financé ce projet doté d'un budget de 75.000 euros avec le conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca). Cette borne est la première du genre et sera déployée, d'abord dans d'autre sites à Marseille, pour être ensuite implanté à Lyon, puis dans l'autres lieux en France. Si il y a un objet à ne pas perdre, ce sont bien les papiers justificatifs d'identité ou de droits à faire valoir, voire une documentation médicale essentielle pour le suivi de sa propre santé.

Avec leur mobilité subie, les SDF égarent des liasses de documentation trop souvent quand ces dernières ne sont pas dégradées ou détruites. Cette solution met à disposition de ces personne fragilisées les atouts de la sécurité numérique, et les bénéfices du records management. 

Question technique avec le clin d'oeil de l'expert : la base fap, bénéficie-t-elle d'une architecture SAE en conformité avec la norme NF Z42-013 ?

dimanche 23 octobre 2011

Hourra, les nouvelles normes de management des document ISO 30300 viennent d'être votées

Presque aussi importante que la finale de rugby à Eden Park : le vote à l'unanimité des deux normes fondatrices des systèmes de management des documents d'activité (soit le records management) : j'entends la normes ISO 30300 Principes et vocabulaire et la norme ISO 30301 Exigences.
22 P-Members (membres participants) ont approuvé ces deux normes, aucun a voté contre. Les quelques pays qui se sont abstenus correspondent à des pays qui ne participent pas activement à ce processus de normalisation et qui n'ont pas d'avis particulier. Rappelons que cette série de norme permettra rapidement de certifier les systèmes de gestion documentaire papier ou/et électronique qui en aura besoin..
Bravo aux deux équipes NZ et FR et BRAVO à l'équipe internationale du TC46/ SC11 Gestion des documents d'activités / records management. Les étapes suivantes : la révision de la norme 15489 et le développement de la suite de la série ISO 30300 ainsi que les autres normes associées.

dimanche 11 septembre 2011

Yann Moulier Boutang et le capitalisme cognitif

Yann est un économiste et essayiste spécialisé dans l'économie des NTIC et la société de l'information. Ses prises de positions et engagements politiques en faveur de l'autogestion, de l'extrême gauche ou actuellement de l'écologie en font un penseur de notre actualité numérique atypique et pour cela indispensable.
Citons par exemple son article  http://1libertaire.free.fr/MoulierBoutang02.html paru en 2003 sur le site libertaire http://1libertaire.free.fr/index.html
Écoutons avec attention ses interventions en conférence plus récemment et publiées sur les sites de vidéo comme celui-ci : interview sur le sujet du capital cognitif à cette adresse http://vimeo.com/13513791




Tendances de l'archivage électronique

L'étude Archivage électronique et records management : acteurs, besoins et tendances publié par Serda Lab vient de paraître. Philippe Ballet, avocat au Cabinet Alain Bensoussan a contribué à cette étude complète :enjeux, exigences juridiques, normatives, certifications, etc. Le sujet des archives électroniques publiques sont aussi développées.
Outre les méthodes de mises en oeuvre, l'étude du marché des solutions, les attentes des utilisateurs et des décideurs (DG, DSI, directions métiers), SerdaLab capitalise aussi sur son étude de 2008 et mesure les évolutions durant cette période, ce qui permet de se projeter dans la période suivante de 2011-2014. A périmètre égale, le nombre d'organisations ayant mis en place (ou en cours de mise en place) un système d'archivage, a augmenté de 30%. C'est important et significatif de ce qu'on rencontre sur le marché. Le records management et l'archivage progressent bien et devrait perdurer dans les années à venir! A contrario, les budgets sont plus serrés. Le marché devient plus concurrentiel et se clarifie au niveau des offres de solution. Cela devrait rendre le marché plus actif encore. L'étude détaille les tailles de projets et les budgets précisément et, plus que jamais, la clé de la décision tourne autour des calculs économiques et financiers notamment de retour sur investissement. Dans ce domaine, il faut en effet appliquer des méthodologies très spécifiques comme l'analyse de risque au regard des exigences métier. A ce prix, cette étude SerdaLab constitue un investissement largement rentable pour étudier son projet, Benchmarker, choisir sa solution de SAE !




Quand Total et Recall sont associés, c'est décidément trop ou Paul Otlet revisité !

Dès la première page, nous sommes prévenus : "ceci n'est pas un ouvrage de science-fiction". Cet ouvrage est signé Gordon Bell, ancien Microsoft, qui anime avec son collègue Jim Gemmel le programme de recherche MyLifeBits,programme consacré à l'enregistrement et à la numérisation des données personnelles. La préface est signée Bill Gates incluant en passant cette citation "imaginez maintenant que vous ayez accès, d'un simple clic, à toute des informations reçues au cours de votre vie".
le constat de l'auteur part de l'observation suivante : les capacités de stockage des données numériques augmentent chaque jour et le phénomène "cloud" parachève le fait que plus aucune limite n'existe dans le domaine des capacités de stockage. Cette capacité est cumulée à des capteurs de données de plus en plus miniaturisés comme les caméras portés en permanence sur soi, ou des terminaux GPS qui donnent en permanence la position géospatiale. Constat est fait que toute donnée enregistrable peut être captée, enregistrée, conservée et consultée dans le cadre d'une durée longue, voire très longue. Parmi de nombreuses possibilités desmonstratives, Gordon développe trois champs :
1/ PERSONNEL :l'enregistrement des données personnelles tout au long de sa vie qui permettrait un aide mémoire sur-performant au quotidien (en filmant TOUT pour être en capacité de rappeler TOUT sur TOUT), un passage intergénérationnel (accéder à la totalité des enregistrements quotidiens de TOUS les ascendants pour TOUTES les générations ascendantes (depuis Adam, cela fait beaucoup !). Ici, le droit à l'oubli pour celui qui filme ou qui est filmé (à son insu souvent) est au coeur de la question du numérique TOTAL. D'ailleurs Gordon ajoute page 96 "Ce sont nos e-souvenir, à nous d'en contrôler l'accès".
2/ AU TRAVAIL : l'enregistrement de TOUTES des données dans son quotidien de travail permettrait que transférer la TOTALITE du savoir faire à un remplaçant sur le même poste de travail. Ainsi, un "vis ma vie" numérique remplacera des actions de knowledge management et de formation. Quid dans ces conditions de l'innovation, de la créativité quand tout y est balisé et réglé, y compris le sens du parcours d'un pointeur de souris sur un écran par exemple !
3/ SANTE : l'enregistrement de TOUTES les données de santé à partir de multiples capteurs permanents portés par chacun, permettra de diagnostiquer, suivre, anticiper la survenance de pathologies. Ici, le suivi de telles données permettraient de maîtriser des morbidités. Mais entre améliorer la santé de chacun et les finances d'un système santé d'une part, et bâtir des systèmes intrusifs d'autre part, la proximité est forte.
Bref, il est certain que personne ne souhaite évoluer dans un monde aussi TOTAL RECALL. Dans tous les cas, la gouvernance par la technologie ou bien par l'homme est posée. L'espace de manœuvre est réduit entre un suivi démocratique et un contrôle totalitaire dans le monde du numérique.
Restons extrêmement vigilants camarades !

PS : un livre à lire car c'est n'est pas de la science fiction, justement !


jeudi 9 juin 2011

Référentiels et données d'autorité à l'heure du web sémantique : la journée 2011 Afnor BNF de la CG46


L'Afnor et la BNF viennent de publier les actes de ces riches et instructives journées. Pour tous ceux qui n'ont pas eux la chance d'y assister, voici l'opportunité de connaître les derniers développements du web sémantique dans notre domaine.
L'introduction
Ayant eu l'honneur de présider cet évènement (1), qu'il me soit permis ici de reproduire mon introduction :
Faut-il encore catégoriser aujourd’hui ?
Nous avons longtemps cru que les moteurs de recherche pourraient effectuer le travail de recherche sans aide d’une taxonomie spécifique ou grâce à des taxonomies automatiques.
Il semble aujourd’hui que l’on ne puisse pas capitaliser la connaissance en organisant la mémoire et le savoir sans y accéder grâce à des référentiels.
Il semble bien que l’interconnexion de référentiels permette d’aller plus loin, plus profondément dans cette recherche d’accès différenciés à l’information.

A l’heure du web et de son accès démocratisé, et au delà des utilisateurs qui deviennent aussi des acteurs de catégorisation et de catalogage, le web sémantique et ces ressources de référentiels interconnectés comme linked data qui sera exposé,  deviennent-ils de facto un outil au service des utilisateurs acteurs ?… qui accompagnent, voire accélèrent, l’évolution majeure des métiers de la bibliothèque et de la documentation du « moins centré (voire plus du tout) » sur le catalogage par exemple, et davantage sur les nouveaux services rendus.

Avec la RGPP et de son cortège de rationalisation des dépenses publiques,  et avec la recherche de la qualité de service et de performance, l’heure est aujourd’hui au partage, à la mutualisation et à la saisie unique pour éviter les données redondantes et approximatives. Les nouveaux outils en lien avec le web sémantique y contribuent-ils pour leur part ?

Le programme


Le lien avec la page du site

(1) en tant que président de la commission générale CG46 pour la normalisation des sciences de l'information

lundi 11 avril 2011

Quel avenir pour les Archives de France ? rapport issu de la mission demandée par M. Fillon, Monsieur le Premier Ministre et conduite par M. Maurice Quénet, Conseiller d’Etat.


Les enjeux dûment rappelés
Les enjeux sont clairs : des volumes en croissance à traiter, des supports  électroniques peu voire pas maîtrisés, des collectes « balkanisés » et au demeurant peu efficaces (l’auteur pointe particulièrement la collecte des archives des cabinets ministériels qui est effectuée à chaque nouveau gouvernement). L’analyse n’est pas nouvelle, mais elle est toujours utile d’être rappelée.

Les données statistiques indispensables pour donner des premières mesures
Les données statistiques consolidées dans le rapport sont éclairantes : 1100 agents pour gérer 1000 kilomètres d’archives soit un ration d’environ un agent pour un kilomètre, collecte comprise.  Notons donc ce « benchmark ». 16 agréments  de société d’archivage pour l’externalisation  de la gestion des archives  ont été acceptés depuis le début 2010 afin de renforcer un appui à la gestion des archives publiques.

Les axes de progrès
Les axes  de progrès sont présentés avec, en permanence, le souci de la mutualisation, facteur d’optimisation du service rendu et de réduction des coûts. RGPP est aussi à l’ordre du jour ici.

Il faut saluer la mise en évidence du besoin d’une gouvernance appropriée avec en parallèle du renforcement des compétences des professionnels, la mise en œuvre d’un pilotage interministériel renforcé, peut-être animé par l’échelon des secrétariats généraux dont les prérogatives pour la gestion des archives sont depuis longtemps appliquées.
Au reste, le scénario N°4, largement développé par l’auteur,  propose d’instaurer une délégation interministérielle aux Archives rattachée au Premier Ministre à l’instar  des domaines comme la lutte contre la fraude, la sécurité routière, etc.).
Rappelons que cette excellente idée repose sur la réalité que la bonne gestion des documents est une des sources d’efficacité, d’économie et de transparence pour le service public. Il est donc pertinent que les moyens qui sont induits trouvent dans ce rattachement une capacité optimale à être employés[1].

Les recommandations pour à mettre en œuvre dans le cadre de ce pilotage portent sur :
-       L’accélération des mesures pour accompagner les progrès de la dématérialisation, pour collecter, conserver et permettre l’accès des archives numériques dans la mouvance des grands projets comme Atlas ou Spar de la BNF dont l’auteur souligne le budget considérable dépensé mais qui pourraient servir de modèles pour une (ou des) plate-formes mutualisées,
-       La mise en œuvre d’un portail interministériel mutualisé permettant de rapprocher la connaissance des fonds d’archives et de faciliter l’accès aux données archivées,
-       La rationalisation des choix en matière immobilières comme l’évitement des redondances ou des juxtapositions (signalement par l’auteur du bâtiment d’archives des Archives Nationales à Pierrefitte et de celui du Ministère des Affaires Etrangères à la Courneuve).

Enfin, M. Maurice Quéret admet aisément que la question de la réutilisation des documents d’archives publiques dans le cadre de la Directive européenne sur la réutilisation des données publiques reste actuellement entière. Une étude du Conseil d’Etat est donc recommandée à cet effet.

A l’heure de la RGPP, ces axes de progrès sont légitimes. La recherche de logiques d’optimisation articulée avec une nouvelle gouvernance centrée autour du Premier Ministre permettrait alors dynamique intéressante.

En attente des suites et décisions.




[1] Rappelons le débat mené par Archimag l’année de la réorganisation du Ministère de la Culture.

mardi 15 mars 2011

Livre Blanc sur l'évolution de la normalisation du records management


La commission de normalisation 11 de la CG 46, avec l'aide de l'ADBS et de l'AAF,  publie ce mois de mars 2011 sur le site BiVi Fonctions documentaires d'AFNOR Editions un fascicule consacré à la gestion des informations et documents d’activité (ou records management).
Le livre blanc est intitulé : « Introduction à la série de normes ISO 30300, Système de management des documents d’activité ; Intégration du records management et perspectives d’évolution de l’ISO 15489 ». Il s’adresse autant aux gestionnaires d'informations ou de documents, aux qualiticiens, aux directions des systèmes d’information, qu'aux managers et décideurs... et donc à toute personne souhaitant mettre en œuvre un tel système.

La parution de la nouvelle série de normes ISO 30300 est particulièrement d’actualité au vu des exigences techniques et réglementaires de plus en plus prégnantes en matière de traçabilité et de transparence, et la maîtrise du cycle de vie complet des informations est aujourd’hui au cœur des préoccupations de la plupart des organisations publiques ou privées (tant financières qu’industrielles).
Si la norme ISO 15489 fournit le cadre technique d’amélioration de la gestion de l’information, la nouvelle série de normes de système de management ISO 30300 permettra de définir un cadre d’audit et de certification, ce qui constitue la grande nouveauté pour cette année 2011.
A signaler les trés utiles et pertinents retours d'expérience de grandes organisations privées et publiques à la fin du LB.

Pour télécharger sur le site de l'Afnor, cliquez ici

dimanche 20 février 2011

pourquoi parle-t-on de plus en plus de gouvernance documentaire ?

Une enquête auprès de 250 organisations sur la gouvernance documentaire a été menée par serdaLAB, le laboratoire d’études du groupe Serda, à l’occasion de Documation 2011, en Janvier et Février 2011.  Voici les premiers résultats évidents, démonstratifs, sans ambiguïté aucune !
Une gouvernance documentaire (1) s'impose aujourd'hui pour les trois premières principales causes (respectivement 70%, 64% et enfin 35%) que plébiscitent les répondants : une volumétrie documentaire qui croit et qui n'est plus maîtrisable, des sources d'information éparpillées (bases internes, réseaux sociaux (tweet, facebook, viadeo, messagerie, sms, web,etc. souvent sans lien ni formats homogènes) et enfin la perte de temps liée à la recherche d'information. 
En revanche (mais à la réflexion c'est déjà significatif !), 11% des répondants, classés comme des innovateurs, ont déjà appliqué de manière globale la gouvernance documentaire dans leur entreprise.  36% l'ont appliqué [seulement] de manière sectorielle.
Pour ceux qui n'en disposent pas, 21% ont un projet à court terme (2011-2012) et 32% n'ont aucun projet dans ce domaine.

Une petite majorité (44%) des répondants pense que pour répondre à ces trois raisons principales, il est indispensable de mettre en place une gouvernance documentaire globale dans le cadre d'une stratégie d’entreprise pour l'organisation de l'information.

(1) La gouvernance documentaire est une notion très large que serdaLAB a défini comme « la stratégie et l’organisation mises en place afin de gérer, sécuriser, partager, conserver, valoriser et maîtriser l’information et la connaissance au sein d’une organisation et de son environnement externe afin d’en améliorer l’efficacité ».


lundi 24 janvier 2011

BIENVENUS AU IIème COLLOQUE SERDA-SORBONNE le 10 février prochain

Je suis heureux de vous annoncer la 2ème édition du Colloque SERDA-SORBONNE qui a pour thématique : "Catégoriser - la limite des ordres, le désordre des limites".

Encore une fois, le Groupe serda à travers son laboratoire d'études et prospectives serdaLAB et en collaboration avec l'Université La Sorbonne Paris IV, s'emploie à développer une thématique omniprésente dans le quotidien des professionnels de la Mémoire et du Savoir et à la transcender grâce à l'intervention d'experts (parfois très inattendus !) du monde économique, universitaire et scientifique.

Ce colloque a lieu durant une demi-journée sous formes de 2 tables-rondes, ponctuées d'interventions originales et décalées.
Cette année les participants au Colloque SERDA-SORBONNE seront invités à fêter les 25 ans du Groupe serda-archimag à l'occasion d'un cocktail qui se tiendra à la suite du Colloque.

samedi 22 janvier 2011

Records management, archives et révolution de jasmin

Les évènements de Tunisie sont politiques, sociaux et aussi économiques. Les archivistes de tunisie réagissent. A l'initiative de Chaker Ghariani, enseignant à l'Institut Supérieur de Documentation et relayé par Rabii Bannouri, citoyen, universitaire et ancien président de l’Association des gestionnaires des archives de Tunisie (AGAT) un appel intitulé "Sauvons notre mémoire, sauvons nos archives !" a été lancé.

Chaker Ghariani appelle tous les archivistes tunisiens "à protéger les documents essentiels et délicats (documents des grands appels d'offres, décisions politiques, PV et délibérations des instances de décisions, AG, CA, documents des cabinets, comités supérieurs des ministères et réunions des directeurs, ...délibérations des conseils municipaux et des conseils régionaux.... )". L'appel indique qu'il s'agit simplement et complètement d'appliquer la loi sur les archives. Il s'agit donc, en vertu de cette loi d'"Exiger clairement et immédiatement que les documents des bureaux des ministres, des cabinets, des secrétaires généraux, des PDG des entreprises publiques soient identifiés et surtout ceux proscrits ou arrivant à échéance selon les calendrier de conservation, et soient transférés immédiatement aux archives intermédiaires".

On le sait, les bouleversements de tout temps mettent en danger l'intégrité des fonds documentaires pour de nombreuses raisons : les fonds documentaire constituent des métaphores des entités qui ont produit ces documents et informations, constituent aussi des preuves qu'il est utile trop souvent de voir disparaitre à point nommé. Parfois, il s'agit d'un manque de chance : la documentation a été détruite accidentellement tout simplement. C'est pourquoi la communauté des archivistes tunisiens se mobilise pour préserver les fonds patrimoniaux et courants pour l'histoire et aussi pour la continuité du fonctionnement de l'état et du pays.

Qu'ils en soient remerciés !

PS : le site facebook a été ouvert à ce propos : LES GESTIONNAIRES DES DOCUMENTS GARANTS DE LA MEMOIRE DE CETTE REVOLUTION

Curation, Curator, une pratique de veilleur ou un nouveau métier ?

La curation ou "la rédaction en chef participative" comme est intitulé l'article de Guillaume Decugis, directeur Goojet paru sur le site Owni.fr.
Pour pallier l'éparpillement et le trop plein des données du web, il existe les moteurs de recherches à algorithmes comme Google. Puissants mais pas toujours très transparents sur les règles de ces mêmes algorithmes qui évoluent en permanence.
Il y a aussi les outils comme twitter qui créent grâce au fonctionnement du réseau social des signalements convergents de d'information.
D'aucuns imputent à cette automatisation et  à ces réseaux collaboratifs, la crise que traversent les métiers documentaires dont les compétences sont justement les catégorisation et la mise en valeur des données éparses, multiformes et complexes. C'est justement à ce propos que le "CONTENT CURATOR" semble bien émerger. OUI, nous avons besoin de "CURATION" (conservation, valorisation... la traduction en français n'est pas encore d'actualité car elle trahirait le sens immédiatement). Le curator, comme le cite Guillaume, est "quelqu'un qui continuellement trouve, regroupe, organise et partage le contenu en ligne, le meilleur et le plus pertinent sur un sujet spécifique" (1).
Que ce curator soit un professionnel, un groupe de professionels, une communauté, ou des individus en réseau social, il y a en effet toujours besoin d'une information éditorialisée, qui, de ce fait, fait sens et fournit des données à valeur ajoutée.
Question pas encore tranchée : curator est-il un effet de mode dont le concept est déjà mort ? Est-il foncièrement différent des activités de veille, d'indexation et de publication de nos métiers ?
En partie oui, mais la fonction "rédaction de chef participative" est, elle, spécifique, elle est à noter et probablement à ajouter aux compétences de nos métiers documentaires.
Voir aussi les outils associés à l'activité de Curation comme Pearltrees, Curated.by, Storify ou Scoop.it.
Affaire à suivre !



(1) The name I would give it is Content Curator. A Content Curator is someone who continually finds, groups, organizes and shares the best and most relevant content on a specific issue online. Rohit Bhargava

samedi 15 janvier 2011

Voeux 2011 avec les oreilles du lapin, la fatigue du koala, le manque d'attention des moines et la négligence d'Attila

Si, Si, Si-r G. William, 10ème Gouverneur de Hong Kong (1903), vous présente ses voeux... et c'est même son nom !
Au delà du clin d'oeil, je vous invite à découvrir en téléchargeant les quatre syndromes qu'il faut absolument éviter pour gouverner sereinement en 2011 sa mémoire et son savoir. Autant vous le dire : j'aime beaucoup le syndrome des moines... qui recopient chasteté depuis des années..., j'adore le koala qui se fatigue à s'informer sans relâche, je dois dire que le lapin et ses longues oreilles étoilées me font penser à un épisode récent signé un service de renseignement situé à l'ouest de la France et enfin, je rappelle qu'Atilla était AUSSI bien un homme lettré entouré de savants qu'un désherbant biologique.
ALORS téléchargez ici quatre syndromes de Mémoire & Savoir
Meilleurs Voeux de bonne santé, de projets motivants et passionnants, de rencontres et d'échanges et de découvertes et innovations.