Vu dans Courrier international de cette semaine (page 50, extrait du wall street journal) : les nouveaux usages des supports numériques nuisent au visitorat des bibliothèques américaines: davantage d'électronique à la maison = moins d'heure à la bibliothèque. Les réponses foudroyantes et parfaitement pragmatiques sont apportées par certaines bibliothèques américaines. Et jusqu'où iront-elles ?
Exemple emblématique : la bibliothèque d'Overland Park (kansas) organise des démonstrations de débitage de porc effectuées par un boucher de la ville. Le journaliste relate que cette séquence a remporté un franc succès : deux bonnes heures de commentaires, questions et réponses suivies avec beaucoup assiduité (l'enthousiasme de la foule a été à son comble quand le sujet du bacon a été traité !)
Dans d'autres bibliothèques, des cours de dance "branchée" sont organisés. Des démonstrations de techniques de pêche à la mouche sont mises en scène. Les alternatives au prêts d'ouvrages sont maintenant des télescopes, des instruments de musique, des outils, etc.
Résultat suite à ces diversifications : +29% d'augmentation de participation aux activités organisées par les bibliothèques.
D'un lieu de gisement de la connaissance, la bibliothèque tend à devenir un lieu de la transmission collective des savoir faire.
Et le LIVRE dans tout cela ? !
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