"Si les ruches sont une base pour les abeilles, la pollinisation crée infiniment plus de richesses autour de leur sein. Source de l'abondance et de la vie sur Terre, la ruche ne revendique pourtant pas ce qu'elle engendre" écrit Thanh Nghiem dans son dernier ouvrage (1).
Aux sombres inquiétudes de la fin des énergies et autres ressources, du vieillissement de nos populations, etc., la réponse pour les bonnes solutions : les NBIC et la pollinisation des cerveaux. D'abord les NBIC soient les Nanosciences, la Biotechnologie, l'Informatique et les Sciences cognitives. L'enjeu : l'utilisation de l'information pour innover et trouver les solutions.
Déversée par chacun et disponible pour la communauté, cette information est sans cesse rassemblée et agrégée. Elle nécessite ensuite l'intelligence (mise en lien, en perspective, ...) des personnes que l'auteur nomme "passeurs" ou "pollinisateurs" pour permettre la maîtrise de la complexité et la facilitation des prises de décisions. Au delà de la mémoire et du savoir (p. 153), la clé est de "trier, analyser, partager ou créer l'information" insiste l'auteur. L'outil essentiel du compagnon pollinisateur est l'outil collaboratif et l'information ouverte du web 2.0 qui en est le pendant.
C'est là où l'entreprise ou le gouvernement et son administration retrouve, au delà de faire fructifier (le chiffre d'affaire ou le PIB) la ruche, son pouvoir éthique de pollinisation sociétale et donc de motivation et d'envie de construire la société équilibrée.
(1) page 171, Des abeilles et des hommes bayard, 175 p., septembre 2010
Un mot sur l'auteur : Thanh Nghiem, diplômée de l'école des mines et de l'Insead, a commencé sa carrière comme associée chez McKinsey. Elle est ensuite directrice au sein du groupe Suez Ondeo. En 2002, elle fonde Angenius pour favoriser les modes de vie durables (pour en savoir plus cliquez ici)
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