Les évènements de Tunisie sont politiques, sociaux et aussi économiques. Les archivistes de tunisie réagissent. A l'initiative de Chaker Ghariani, enseignant à l'Institut Supérieur de Documentation et relayé par Rabii Bannouri, citoyen, universitaire et ancien président de l’Association des gestionnaires des archives de Tunisie (AGAT) un appel intitulé "Sauvons notre mémoire, sauvons nos archives !" a été lancé.
Chaker Ghariani appelle tous les archivistes tunisiens "à protéger les documents essentiels et délicats (documents des grands appels d'offres, décisions politiques, PV et délibérations des instances de décisions, AG, CA, documents des cabinets, comités supérieurs des ministères et réunions des directeurs, ...délibérations des conseils municipaux et des conseils régionaux.... )". L'appel indique qu'il s'agit simplement et complètement d'appliquer la loi sur les archives. Il s'agit donc, en vertu de cette loi d'"Exiger clairement et immédiatement que les documents des bureaux des ministres, des cabinets, des secrétaires généraux, des PDG des entreprises publiques soient identifiés et surtout ceux proscrits ou arrivant à échéance selon les calendrier de conservation, et soient transférés immédiatement aux archives intermédiaires".
On le sait, les bouleversements de tout temps mettent en danger l'intégrité des fonds documentaires pour de nombreuses raisons : les fonds documentaire constituent des métaphores des entités qui ont produit ces documents et informations, constituent aussi des preuves qu'il est utile trop souvent de voir disparaitre à point nommé. Parfois, il s'agit d'un manque de chance : la documentation a été détruite accidentellement tout simplement. C'est pourquoi la communauté des archivistes tunisiens se mobilise pour préserver les fonds patrimoniaux et courants pour l'histoire et aussi pour la continuité du fonctionnement de l'état et du pays.
Qu'ils en soient remerciés !
PS : le site facebook a été ouvert à ce propos : LES GESTIONNAIRES DES DOCUMENTS GARANTS DE LA MEMOIRE DE CETTE REVOLUTION
Chaker Ghariani appelle tous les archivistes tunisiens "à protéger les documents essentiels et délicats (documents des grands appels d'offres, décisions politiques, PV et délibérations des instances de décisions, AG, CA, documents des cabinets, comités supérieurs des ministères et réunions des directeurs, ...délibérations des conseils municipaux et des conseils régionaux.... )". L'appel indique qu'il s'agit simplement et complètement d'appliquer la loi sur les archives. Il s'agit donc, en vertu de cette loi d'"Exiger clairement et immédiatement que les documents des bureaux des ministres, des cabinets, des secrétaires généraux, des PDG des entreprises publiques soient identifiés et surtout ceux proscrits ou arrivant à échéance selon les calendrier de conservation, et soient transférés immédiatement aux archives intermédiaires".
On le sait, les bouleversements de tout temps mettent en danger l'intégrité des fonds documentaires pour de nombreuses raisons : les fonds documentaire constituent des métaphores des entités qui ont produit ces documents et informations, constituent aussi des preuves qu'il est utile trop souvent de voir disparaitre à point nommé. Parfois, il s'agit d'un manque de chance : la documentation a été détruite accidentellement tout simplement. C'est pourquoi la communauté des archivistes tunisiens se mobilise pour préserver les fonds patrimoniaux et courants pour l'histoire et aussi pour la continuité du fonctionnement de l'état et du pays.
Qu'ils en soient remerciés !
PS : le site facebook a été ouvert à ce propos : LES GESTIONNAIRES DES DOCUMENTS GARANTS DE LA MEMOIRE DE CETTE REVOLUTION