Le contenu ou la métadonnée ? lequel fait sens ? A une première évidence, le contenu ! une conversation, le texte d'un courriel, les schémas et mots utilisés dans un document, ... mais de fait, lequel est le plus efficient pour une veille efficace et peu gourmande en moyens ? bien entendu, la métadonnée. L'article de la page 2 du Monde du 30 novembre dernier consacré à l'activité des services français pour la surveillance des réseaux de communication est explicite : les big datas qui transitent par les câbles sous marins soit 99% des communications dans le monde (internet, messagerie, téléphones, données applicatives, etc.), font l'objet de surveillance ... dans le cadre d'interception des grandes quantités de communications.
Les pratiques, plutôt que de s'acharner à décrypter les contenus, s'appliquent à traiter principalement les métadonnées comme la date, les acteurs, les lieux, les durées, etc. qui suffisent en général pour tirer des enseignements sur les habitudes et mouvements des interlocuteurs ou internautes.
En tirant les enseignements : la gestion des métadonnées reste encore aujourd'hui essentielle pour maîtriser les big datas à moindre coût et avec un résultat probant. Demain, les analyses sémantiques de contenus tant textuel, que vocal qu'encore image, parviendront-t-ils à augmenter l'efficacité du traitement des métadonnées à un coût réduit ? C'est fort probable ! Ceci dit, la normalisation et l'interopérabilité des métadonnées est encore à l'ordre du jour et dans les priorités de nombreux travaux internationaux. La fin pour les métadonnées n'est largement pas encore annoncée. Au contraire !
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