dimanche 3 avril 2016

12,5 milliards d'euros, c'est le marché actuellement, 14 milliards, c'est le prévisionnel pour 2018

Les composants de ces secteurs sont :
- les services (numérisation, intégration et édition de logiciels, hébergement en cloud, etc.),
- les matériels (scanner, unités de stockage physique, prestation de conservation physique).
C’est l’immatériel qui porte ces secteurs et qui est en fort développement de chiffre d’affaires : archivage électronique, cloud, édition, intégration, plateforme de dématérialisation, et les solutions de BMP/case management, etc. Autant de secteurs qui dépassent les 5% de croissance en moyenne.
En revanche, le matériel pour la conservation physique et les outils de dématérialisation (scanner d’entreprise et patrimoniaux) sont « à la traîne » ce qui se traduit par une baisse de chiffre d’affaires et un taux de profit très dégradé.
« La dématérialisation est morte, vive la digitalisation ! ». Les principaux domaines d’activité qui portaient la croissance jusqu’alors vivent aujourd’hui la fin de l'âge d’or. La croissance à deux chiffres est désormais derrière nous mais reste fortement dynamique.
Le passage du "vieux monde physique" au "quasi tout numérique" se fait sous nos yeux : la croissance du marché de la démat s'élève à 2,3% en 2014 par rapport à 2013, ce qui représente un résultat deux fois plus important que l'ensemble du secteur de l’IT qui est de 1,1% en 2014 (Source Syntec). Rappelons qu'entre 2012 et 2013, la croissance de ce marché était de 0,7% seulement.
La gestion électronique des données et des documents démontre une activité forte avec une croissance en chiffre d’affaires comme en bénéfices pour l’activité d’archivage électronique, dématérialisation RH, logiciels de workflow ou de case management.
A noter les secteurs très actifs "Archivage électronique" et "BPM/case management" (ou workflow) qui sont les deux éléments essentiels d’une gestion numérique complète et qui tirent vers le haut la croissance. Et également un fort développement du secteur "Edition de logiciels" et "Intégration de systèmes open source" même si son « poids » est encore modéré.

Pour en savoir plus : archimag.com

DPO, la nouvelle Association des Data Protection Officers

Lancement de la nouvelle association des DPO mardi dernier. A sa présidence, Alain Bensoussan, avocat bien connu engagé dans le droit des nouvelles technologies depuis plus de 30 ans, dans le conseil d'administration, on trouve des représentants d'Aréva, Groupama, Michelin, JC Decaux, Accenture, Scor, Nokia.Cinq commissions permanentes pour assurer les missions que s'est donnée l'association : responsabilité et protection, éthique, conformité et gouvernance, pratiques professionnelles (outillage), règlement général. En complément, des activités sont organisées telles que : ateliers, formations, veille KM, diners débats, journée annuelle...
A l'heur du changement des rôles et responsabilités des Correspondants informatique et liberté (CIL), cette association vient à point nommé pour faire évoluer cette fonction et étendre ses engagements. La question est alors posée sur les adhérences avec le cadre de la gouvernance de l'information, les autres compétences comme celles du records manager, document controller, archiviste, documentaliste, etc. Un nouveau rôle pour l'évolution du fonction existante ! à suivre...

Voici le lien : http://www.data-protection-officer-association.eu/