vendredi 22 décembre 2017

la république plateforme pour l'administration numérique territoriale

le DCANT vient d'être publié ou, en développé, le programme de développement concerté de l'administration numérique territoriale. C'est Mounir Mahjoubi qui est à la manoeuvre avec un "défi partagé" pour les "élus et agents du service public" et pour "la délivrance de services publics numériqures.... simplifiés, cohérents, ...sécurisés... dématérialisé de BOUT EN BOUT ... et assurant une traçabilité des démarches, fiables et respectant les libertés fondamentales.
Pour ce faire, 4 sujets concurrents et interopérants : un socle commun, une gouvernance partagée, une approche globale de la donnée, et... le passage à l'échelle..
Sur le premier, cela se décline autour de FranceConnect soit la poursuite de l'identité numérique de chacun, de bibliothèques d'API, d'archivage probablement mutualisé, le tout autour de la sécurité et de la confiance. A un bout de la chaîne, on a le concept de "dites le nous une fois" (et une fois seulement) et à l'autre bout, le cadre de sécurité piloté par l'ANSSI. De fait, il y a déjà des beaux morceaux qui sont déjà matures... reste à les harmoniser..
Sur le deuxième, une alliance de l'Etat en interministériel et des collectivités avec une instance nationale partenariale (INP). Sont cités aussi les associations et éditeurs de solutions. Là j'imagine que ça reste encore à construire, comme toute gouvernance du reste.... lobbys, groupement professionnels, poids et couleur politiques... donc visibilité en attente !
Sur le troisième, l'approche globale de la donnée collectée auprès des usagers et produite par les services publics, mais une approche qui s'inscrit évidemment dans le cadre du règlement européen de la protection des données à caractère personnel comme dans le cadre de l'open data : on ferme et protège, on ouvre.. vaste sujet pour lequel les services publics sont encore peu avancés.
Et enfin l'échelle ! constat que chacun fabrique dans son atelier à des niveaux locaux, et donc constat d'un éparpillement de solutions, d'applications, de développement. Peu d'effet d'échelle là ! suggestion = "faire propérer les projets viables et questionner les projets inadaptés (apprécions le terme de "questionner" qui veut dire supprimer tout simplement !! donc méfiance quand on te dit : je dois aujourd'hui te questionner !).

Ainsi : mise en cohérence, harmonisation, efficience, maîtrise de la donnée, économie budgétaire à l'horizon... sont les clés de la nouvelle République plateforme.

Joyeux Noël à tous et bonne plateforme 2018 !

Pour consulter le programme

NB : le terme d'archivage est cité 3 fois... ce qui n'est pas mal du tout pour un programme orienté numérique, et ensuite dématérialisation 4 fois seulement ce qui est plus surprenant, numérique 75 fois ce qui est normal, en enfin secteur privé revient 7 fois, ce qui associe à l'état/collectivité, les acteurs privés également.


dimanche 9 juillet 2017

Les métadonnées au service de la photo officielle !

Vu dans Le Monde du 8 juillet, en page 2 des Idées dans l'article des "Dessous d'une photo officielle".
Ici la traçabilité est prégnante :  nombre de retouches, coordonnées gps, horodatage (heure différente de l'horloge posée sur le bureau : début de décalage horaire ou horloge en panne ,-) ?), et comme de remarque Damien Leloup : "pour une photo prise à la va vite" proche du naturel... elle semble bien et minutieusement retravaillée !
Mais au delà, le journaliste ouvre le thème de son article sur les données personnelles qui font maintenant partie de notre vie de tous les jours et que les professionnels prennent encore un peu à la légère...
Là planent évidemment les exigences du règlement européen avec lequel toute organisation, publique ou privée a rendez vous le 25 mai 2018 !

PS : photo extraite de wikimedia !

dimanche 4 juin 2017

La NF Z 42-026 vient d'être publiée.. ce qu'il faut en retenir pour avoir des "jumeaux" à "valeur probante" :

La Commission de normalisation CN171 vient de publier ce 19 mai  la nouvelle norme NF Z 42-026 qui couvre la définition et spécifications des prestations de numérisation fidèle de documents sur support papier et contrôle de ces prestations.

Cette norme est enfin publiée ! Elle était particulièrement attendue car elle fait suite au nouvel article du Code civil 1379 (copie fiable ayant la même force probante que l'original) et au décret N° 2016-1673  du 5 décembre relatif à la fiabilité des copies et pris pour application de ce même article du Code civil.

Qu'apporte-t-elle ? cette norme spécifie les conditions dans lesquelles doivent être numérisés les documents sur support physique afin de permettre une équivalence avec le document physique d'origine.

A qui s'adresse-t-elle ? elle d'adresse aux prestataires en externalisation et à leur clients afin de livrer des fichiers et leurs métadonnées conformes aux exigences d'une copie fiable, et de répondre par là aux textes réglementaires cités ci-dessus.  Elle s'adresse aussi aux service courrier des organisations qui ont pour objectif de supprimer le papier après numérisation. La norme est applicable en interne comme en externe.

Quelles sont les conséquences ? l'application de cette norme permet de supprimer physiquement le support papier ce qui se traduira par des gains économiques (retour sur investissement lié à l'économie réalisé sur le stockage physique en particulier).

Faut-il effectuer des analyses préalables  ? avant de mettre en place un tel dispositif, l'organisation a intérêt à analyse ses données au regard de ses processus et de ses risques. Il faut à cet égard pouvoir spécifier différents niveaux de sensibilité (documents à haute sensibilité (signature, preuve, engagement, ...) et  les documents de moindre sensibilité). On recours pour cela aux indications explicitées dans les normes de records management (ISO 30301, ISO 15489, ISO 26122, ISO 18128)

Un système de records management est-il nécessaire (SGDA)  ? oui, un référentiel de cycle de vie intégré ou non dans une solution de gouvernance de données fortement recommande

Un système d'archivage électronique est-il nécessaire (SAE) ? oui, si la vocation probatoire est recherchée et que les risques sont récurrent et impactant.

Un coffre fort numérique (CFN) est-il nécessaire ? dans certains cas, il l'est, notamment pour répondre à des enjeux de risques élevés ou des enjeux de certaines catégories de données (données personnelles, santé-médicale, etc.). Le CFN peut être aussi complémentaire à un SAE.

Article Afnor

mercredi 3 mai 2017

23 Juin « Gouvernance de l’information et données de qualité », conférence le 23 juin 2017 à Paris

Le grand rendez vous Afnor BNF est de retour ! Cette année Gouvernance et données !  A cette occasion Caroline Buscal présentera le 6ème rapport sur la gouvernance de SerdaLab-Archimag !

Protection des données, qualité de service… Les services de documentation font face à de nouvelles problématiques. Et si les normes volontaires étaient une solution ? Rendez-vous le 23 juin 2017 à la Bibliothèque nationale de France.
Bibliothèques, services d’indexation et d’analyse, archives, musées… Pour ces organisations publiques et privées, la gouvernance de l’information constitue une préoccupation de plus en plus forte.

Face à l’évolution des technologies et donc des services, de nouvelles problématiques apparaissent. Comment organiser, partager et protéger les données ? Comment maintenir la qualité du service rendu ? Ces préoccupations mettent en lumière des besoins nouveaux en sécurité de l’information et en qualité de service. Des besoins auxquels la normalisation volontaire peut répondre !

Outil de référence issu du travail consensuel entre experts du domaine, la norme volontaire est un gage de qualité, de sécurité mais aussi de performance. En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BNF), AFNOR organise une conférence sur le rôle des normes volontaires dans la gouvernance de l’information et la qualité des données.

Venez échanger le vendredi 23 juin 2017 de 9h30 à 17h

Pour vous inscrire, cliquez