lundi 22 mars 2010

Dans le cadre de l'émission animée par Hugues Thomas, dimanche 21 mars à 12h35 sur France 5, Christophe Hondelatte était invité au titre de la polémique avec le rédacteur en chef de Philosophioe Magazine. Dans la seconde partie de l'émission, Hugues Thomas l'a interrogé sur le sujet de la mise en garde du CSA à propos de son émission sur France 2 "Faites entrer l'accusé". Des anciens condamnés ayant purgés leur peine sont mis sur le devant de la scène dans le cadre de l'émission. La question du droit à l'oubli est évidemment posée. La justification de Christophe Hondelatte sur le plateau de l'émission fait frémir. "Dans une société Internet, chaque personne condamnée sera poursuivie toute sa vie pour ce qu'il a fait, .. même 30 à 40 ans après les faits. Il ne sert à rien de lutter contre ce qui est inexorable (même si c'est regrettable souligne-t-il), il n'y aura plus aucun droit à l'oubli pour quiconque" dit-il ! Alors que la CNIL dans  la réglementation d'avril 2008 stipule bien que les dispositifs de traçage doivent permettre la suppression des données dans ce même cadre du droit à l'oubli. Mais si ce type de dispositif est (assez voire relativement) contrôlable dans les organisations privées comme publiques, on peut s'interroger sur une quelconque maîtrise dans le labyrinthe de la Toile !  Question de moralité, émergence des sociétés de services spécialisées en effacement de traces sur internet, judiciarisation, autant que graves questions sur la mémoire et son effacement !

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